22 Novembre 2014
Olà mes jolis fauves !
J'ai passé une excellente journée !!
Ce matin, j'ai ouvert les volets de la chambre des Lucioles et que vois-je? Le Père Noël est passé par notre jardin : deux jolis bodies Petit Bateau sont déposés avec une jolie carte disant que la plus grande richesse, ce sont nos amis !!!!
Nos voisins sont vraiment des personnes adorables et gâtent nos Lucioles alors même qu'ils ne sont pas leurs grands-parents !!
Cela nous a beaucoup touché !!
Jusqu'ici, tout va bien...
Ma journée s'est prolongée en famille puis, en début d'après-midi, j'ai rejoint la Team de Clara de Mon éléphant à pois pour l'opération We Love Préma dans un café couture. Un très bon moment, créatif et dans la bonne humeur, réunissant 3 blogueuses et 3 mamans, dont je vous parlerai très bientôt !
Jusqu'ici, tout va bien...
Après un agréable trajet de plus d'une heure avec le conducteur de taxi (aucune ironie, trajet vraiment sympa), je retrouve ma douce famille.
Et là, je retrouve mon Wow Dad tout fumant de colère....et je ne peux que trop le comprendre...
Mais l'important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage...
Ou plutôt, l'amerrisage, pour être la plus exacte possible (jdm inside).
Quoi qu'il en soit, les braves gens, aussi proches qu'ils puissent être de nous, ne sont pas toujours bienveillants, loin s'en faut.
Vous comprenez, la PMA, çà dérange.
Çà chatouille les entournures de la petite vie des gens plus ou moins braves, toujours prompts aux mots agréables (ou pas, ici) et aux jugements hâtifs si faciles, si creux...
Déjà, en arriver à faire une FIV, cela devrait être honteux dans certains esprits.
Avoir recours à une FIV, c'est la preuve d'une défaillance, d'une médiocrité, d'une râture.
Je ne rougis pas de mon parcours dont je vous ai fait part et oui, je l'assume dans tous ses versants, des plus douloureux, aux plus beaux qui se sont concrétisés par la naissance de nos Lucioles.
J'aurai envie de hurler, ou juste de crier.
A quoi bon?
Dans certains cas, cela ne sert juste à rien, surtout avec les injustes, les braves gens qui se situent au-dessus de la masse, parce que....çà ne peut pas venir de "leur côté".
Non, ils sont trop biens, trop bons, trop parfaits, trop honnêtes....trop francs... Oh pardon ! Ah non, çà, ils ne sont pas francs ! Les jugements s'échangent sous le manteau, dans de vagues chuchotements appuyés auprès d'oreilles qu'ils imaginent convaincues de leurs propos, de leurs mots....
Or, ces oreilles aussi proches soient elles, elles-aussi, connaissent ces maux.
Elles aussi se sont retrouvées bien malgré elles sous la bannière d'un trigramme que nous connaissons désormais parfaitement : la PMA et, pire encore à l'esprit de ces braves gens qui n'en sont pas, la FIV !!
S'il suffisait d'attendre une écoute, une compréhension, aussi pudique qu'elle puisse être.
Oserait-on attendre un soutien, même muet?
Pourrait-on espérer que nos maux ne soient pas sâlis par de vilains mots de braves gens, si proches, et finalement bien lointains pour ne pas dire étrangers à nous-mêmes?
Non, les braves gens n'aiment pas que l'on prenne une autre route qu'eux...
La norme.
La bienséance.
Ne pas être enceinte à son mariage et souhaiter le pire.
Le pire qui arrive et des borborygmes infâmes qui sont émis par les braves gens bien proches qui se caractérisent par l'absence et se confondent, sous leur masque, en des mots choisis pour s'échanger des "c'est bien fait, on ne se marrie pas engrossée" ou autre poésie gastrique inattendue...
Des parcours de combattantes, de combattants, plus tard, beaucoup plus tard.
Seuls sous leur bannière. Sans appui, sans soutien.
Mais cette bannière, je la brandis, je la hisse haut !!!! Très haut !!!
Suffisament haute pour la tendre en un immense parapluie à vilénies, tendu comme un arc prêt à décocher !
Cette bannière, ma bannière, votre bannière, notre bannière ... LEUR bannière, en dépit de leur déni et de leurs propos.
Je la hisse pour vous enrouler de douceurs, d'écoute, de compréhension et d'Amour, car personne ne mérite de mener une telle guerre, seule/seul...seuls.
Ces oreilles ont des yeux et, au moment où Vous, mes jolis fauves, vous me lisez, elles découvrent que je ne me contente pas de les entendre du lointain.
Leur écho est mien...
Et comme nous, cet écho s'écrit aujourd'hui "cette" écho.
Peu importe l'a"mère"-isage, un petit coeur bat sous votre peau !!!
Vous avez mené des batailles, fait la guerre, et vous l'avez gagnée !!!!
Peu importe les 50 étages, peu importe les propos qui vous plaquent à terre,
Par-delà les kilomètres, notre mumure gronde notre Victoire !!!
"C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien.
Mais l'important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage."
Hubert Koundé, La Haine (1995), écrit par Mathieu Kassovitz
Merci de votre visite ! À très vite pour de nouvelles jolies choses à partager ensemble !