Pma, Love, et cetera... Un parcours, Notre Histoire...

Bonjour mes petits chatons,

Aujourd'hui, je me pose devant un miroir. Que de chemins parcourus.

Que de sillons traversés. Que de chutes et de relevés.

Avant de devenir maman, j'ai dû attendre.

Comme beaucoup de couples, avec Wow Dad, nous nous sommes décidés un jour à nous lancer dans la folle aventure de devenir parents. Naïvement, à moins de 30 ans alors pour ma part, je n'imaginais pas rencontrer de difficultés.

On décide qu'à compter de novembre, j'arrête la pilule.

Et les mois commencent à défiler. Les premiers, tu jettes un coup d’œil rapide à ton agenda pour vérifier la date prévisible de tes règles, qui arrivent -bien entendu- ces vilaines. Et puis des douleurs sporadiques. Mais toujours pas de bonnes nouvelles.

Ma qualité première n'a jamais été la patience. J'ai dû l'apprendre, à la dure.

Les mois s'égrènent, j'ai toujours mal et lorsque je vais consulter, ma gynécologue se permet de me dire que je suis impatiente et crois que je fais un caprice prenant prétexte de mes supposées douleurs pour faire des tests.

Sauf que voilà: je suis certes d'un naturel speed et donc impatient, mais en revanche, je ne suis pas franchement chochotte et supporte très bien la douleur. Donc lorsque je dis que j'ai mal, c'est que VRAIMENT, J'AI MAL....

A contre-cœur, elle finit pas céder et nous fait faire des tests de fertilité. Elle ne me fera aucun retour, ne répondra pas aux messages laissés à sa secrétaire. Bref, professionnelle.

Et les mois continuent d'avancer, les saisons changent.

Mes cycles deviennent anarchiques. On croit à la bonne surprise. Je fais faire une prise de sang dans ce laboratoire, près de mon travail. Les résultats sont négatifs. A chaque fois.

L'infirmière qui pratique les prises de sang me regarde en coin. Puis, un jour, elle se lance : "vous devriez prendre un autre avis médical....je n'ai pas le droit de vous le recommander, mais de femme à femme, à votre âge, cela devrait fonctionner. Allez prendre un nouvel avis."

J'avais tellement été vexée comme un poux par ma gynécologue que je m'étais auto-interdite toute autre possibilité d'avis, me disant qu'elle devait avoir raison: elle me suivait depuis mes 17 ans, elle me connaissait. Si elle me dit que je fais un caprice, je ravale ma fierté et me remets en question. Sauf que plusieurs mois se sont encore écoulés. Il est temps de suivre la recommandation de cette infirmière qui m'a sans doute sauvé la vie...

Pour décompresser, je "reçois" des séances de shiatzu. J'échange avec la praticienne qui me confirme que l'infirmière a raison. Elle me donne des numéros de gynécologues éclairées sur les problèmes de fertilité, étant passée par "là", elle aussi. Le mot, ce mot, est dit.

Oui, quand on ne parvient pas à avoir un bébé naturellement, on entre dans une nouvelle tribu silencieuse, discrète, fermée. Nous sommes des milliers. Nous nous croisons sans nous reconnaître. Nous sommes des nuées. Une multitude singulière qui n'est pas autre chose que l'addition de femmes qui se sentent isolées, en dépit de leur nombre qui ne finit pas de grandir dans l'ombre de nos infertilités jalousement, secrètement muettes et infernales... On s'assèche, on se durcit, on ferme les dents et serre les mâchoires de déception en dépit.

Les résultats non commentés ne sont pas bons. Ma désormais nouvelle gynécologue m'oriente sur une spécialiste de la Procréation Médicalement Assistée. De nouveaux examens pour nous deux.

Une douleur un peu plus vive...la perte d'un bouchon muqueux...Je suis opérée un peu plus vite que prévu. En salle de réveil, je reviens à moi en sursaut, en larmes. Quelque chose s'est passée de travers. Ma trompe droite a explosé, irréparable. Un imprévu. Et là, j'apprends que j'ai perdu ma trompe, en raison d'une endométriose non traitée depuis plusieurs mois. Une GEI (Grossesse Extra Utérine) en prime, qui a failli me coûter encore plus, si je n'avais pas été opérée le lendemain de mon anniversaire d'alors. Le choc.

Je vais pleurer un mois quasiment chaque jour pour faire le deuil de cette trompe. Je vais continuer à avoir mal à son emplacement vide. Je lâche prise sans m'en rendre compte.

Et le miracle fut ! Un bébé décide de se nicher dans le creux de ce corps que je hais avec force et véhémence, ce corps qui m'a trahi. Le verre à moitié vide se remplit enfin !

On en pleure de joie. On l'annonce à nos "très" proches. Les réactions sont mitigées dans notre entourage, à l'approche de notre mariage. Pas un accueil comme on souhaite une bienvenue. Certains diront dans mon dos qu'il est inconvenant de se marier "engrossée"... J'enrage mais décide de profiter de notre bonheur tout neuf ! Je change la taille de ma robe de mariée et commande une taille 42 car je devrais être à 6 mois le jour J. Je suis heureuse enfin, je me sens tellement bien ! Je revis !!

Sauf que le destin fit un autre choix.

Deux semaines avant l'échographie du 3ème mois, son petit cœur bat la chamade, tout va bien.

Le 20 juin, le cœur de notre petit bébé s'est éteint dans un bruit assourdissant. On croit que le son a été débranché sur l'appareil. Hélas, de petites ailes avaient poussé et emmené notre miracle naturellement venu, naturellement reparti. Nouvelle intervention pour ôter ces quelques grammes de possible.

Encore ce corps qui me trahit.

Je meurs encore un peu ce jour-là. J'ai une touffe de cheveux blancs qui émerge sans prévenir. J'ai grillé une nouvelle vie de chat. Je m'éteins mais je ne suis pas seule, alors j'avance et relève la tête. Je vais devoir travailler mon sourire, notre mariage approche.

Nous avons un merveilleux mariage. Je suis heureuse, incomplète mais heureuse.

Le parcours PMA débute de nouveau, les traitements, les paperasses administratives... J'ai appris à me faire des auto-injections avec des stylos similaires à ceux des personnes diabétiques.

Puis, je dois apprendre à me faire des injections d'hormones avec des seringues classiques. Je grossis avec les hormones. J'ai les nerfs en pelote. Aux nouvelles joies succèdent de nouvelles déceptions.

Et puis, un jour, j'en ai marre. Je rencontre une femme qui m'écoute et me bouscule avec ses mots bienveillants. Elle s'appelle Claire. Son prénom n'est-il pas étonnant ? Donner la lumière à ceux qui se sont un peu éteints, un peu perdus ? Je dois arrêter de tout vouloir contrôler. Je commence mon écriture de mantras positifs, je les énonce, je les prononce dans une ferveur mystique.

Je me surprends à me les répéter avant de m'endormir, au réveil, sous la douche. Je me conditionne, ou plutôt, me reconditionne.

Puis le jour de la FIV approche. On me rabat les oreilles que çà ne marche jamais la 1ère fois, que je ne dois rien attendre, que ce n'est pas agréable mais obligatoire pour que, lors des prochaines FIV, le "peut-être" devienne le "possible".

Je me dispute avec la spécialiste avec son attitude négative qui me pollue et ses mots cassants. J'ai l'impression d'être un paillasson confortable pour ses pieds et çà m'ébouriffe de rage. Je sors les griffes et les crocs. Je ne suis plus une victime. Je suis tout court. Elle réalise que certaines limites ont été franchies. Je lui demande si elle est prête à continuer à me suivre ou si je dois chercher un confrère. On fait amende honorable toutes les deux, moi pour mon débordement lié aux hormones dont je suis gavée pour activer la pousse de ces follicules décidément capricieux.

Finalement, les follicules sont beaux. On continue.

Le mercredi approche pour la ponction. Je me prépare à peine nerveuse, presque sereine. J'y vais sans attente, sans pression. Je me fais jolie, mets ma petite robe bleue marine avec des petites ancres blanches, mes escarpins bleus assortis, comme si j'allais rencontrer mes amies pour partager un bon moment entre filles.

Dans mon petit box de la clinique, je me change. J'écoute la musique sur laquelle nous avons eu notre première danse, "Chasing cars" de Snow Patrol. Je chante accroupie au sol tout contre le placard. Puis je m'assoie sur ce lit nimbé de la lumière du soleil qui m'inonde jusqu'à me faire pleurer les yeux...Ce sera une bonne journée, voilà. Je veux en prendre le bon côté.

Cette ponction sera le premier pas vers la rencontre de nos futurs bébés. Je n'ai jamais parlé d'un bébé, mais de nos bébés. Ne me demandez pas pourquoi. Une prémonition, que sais-je.

Les aides soignantes me trouvent lumineuse et étonnamment joyeuse. L'une d'elle me dit que ce sera un bon jour pour moi !

Je vais travailler le lendemain et ne montre rien. Et puis je hurle de joie lorsque la laborantine m'annonce que 8 beaux follicules ont pu être prélevés et qu'ils se développent très bien! La FIV aura lieu le samedi matin. Je raconte un bobard incroyable pour expliquer mon cri de joie....Plus c'est improbable, plus çà passe, dit-on? Je peux vous assurer que ce mensonge était énorme ! Ma collègue dans la confidence se mordait les lèvres pour ne pas éclater de rire.

Le samedi matin, je décide de remettre la même tenue que le mercredi. Wow Dad est près de moi pendant l'intervention, il me serre la main. La laborantine apporte les deux embryons, elle prononce correctement mon nom de famille. Bingo, elle est catalane. Je lis un signe, je sens la présence de mon Père et de ceux partis trop tôt, près de nous.

Elle nous redemande si nous maintenons notre choix d'en mettre deux. Nous répondons en cœur que de l'amour, nous avons pour deux !

On rentre à la maison, Wow Dad au volant, moi les quatre fers en l'air. Oui, car tout est dans "Friends": Wow Dad me dit de faire comme Phoebe. Je m'exécute amusée. nous traversons les beaux quartiers sous l'oeil hagard des passants.

Pareil à la maison, je me mets dans le transat sur la terrasse avec une feuille people pour me détendre, les pieds en l'air, la tête en bas.

Et je prie. Je répète mes mantras. Wow Dad aussi.

Les jours passent et je me sens différente, un petit pincement caractéristique dans le bas ventre.

On part en vacances. Je suis dans l'incapacité de manger de la viande, quelle qu'elle soit. Mon ventre a gonflé. Cela est presque imperceptible. Mais je le vois, le sens. Wow Dad aussi. On refuse de s'attarder à une croyance que l'on sait fuyante. On attend le retour en France et on dépasse les 14 jours pour faire la prise de sang.

On repousse encore. Je ressens mon corps différemment.

Je fais la prise de sang. Nous attendons, fébriles, le serveur de résultats sur internet...

Les résultats apparaissent enfin ! Je n'ose cliquer sur le fichier, je tremble. Je l'ouvre finalement, bien sûr !

Le taux de BetaHCG est énorme... On pleure de joie, on se blottit l'un contre l'autre mais on reste prudent. Nouveau test 48h après. Le taux a doublé !!

Le 6 août, nous allons voir ma nouvelle gynécologue pour l'échographie. Elle commence l'examen et s'arrête net: "il y a deux embryons !!!!"

Nous sommes fous de joie, fous d'amour pour ces deux petits êtres, tellement attendus, tellement espérés...On est prudent avec notre bonheur ! Les mois défilent plein de chaleur et d'énergie positive, bien différents de ceux d'avant, froids et sombres.

Mon corps abrite deux peut-êtres, deux possibles, deux lumières qui deviendront nos deux Lucioles.

Voici notre histoire.

L'histoire d'une famille issue d'une tribu sans nom, répondant sous la bannière d'un trigramme qui sonne comme un gros maux mot. PMA. Comme une vague promesse.

Un trigramme qui te confronte à toi-même, met à l'épreuve ton corps et ton couple.

Un trigramme qui susurre tout doucement que

"Impossible" est aussi "I'm possible".

Pma, Love, et cetera... Un parcours, Notre Histoire...
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C
Je suis pour l’ouverture de PMA aux femmes célibataires. Je crois que les femmes ne doivent pas dépendre du marriage ou concubinage notoire. Biensur, l’adoption est ouverte aux célibataires. Mais en réalité les femmes célib sont souvent les victimes de discriminations. Et leurs projets d’adoptions sont très jugés. En conscequence réfusés. Meme si elles peuvent etre une très bonne mère.<br /> Alors elles n’ont d’autre solution qu’avoir ses propres enfants. En cas de troubles de fertilité la PMA est la seule possibilité. Presque chaque Française prend la pillule contraceptive. Qui porte des effets graves sur la santé féminine. <br /> Le problème rarement fini par un seul don de sperm. La donation des ovules est hautement recherché en France. Pas assez de donneuses. Pas de compensation normale. Et des attentes du don qui durent 5 ans. <br /> Donc, ces femmes sont obligée de partir à l’étranger. Dans des PMA comme Biotex. Et payer tous les frais du traitement seule. Vu l’inégalité de salaire entre hommes et femmes.... Plusieures ne pourront jamais avoir leur bébé tant désiré. <br /> J’ai du passer par la PMA, moi meme. Je suis une femme mariée. Quand meme c’est un parcour très difficile. Chaque femmes en aura besoin de soutien. Surout si elle part à l’étranger. Toute seule. Si la PMA était ouverte aux femmes célibataires, ce parcours aura été beaucoup plus simple.<br /> Autrement on va continuer à enrichir les cliniques à l’Est. Non, au fait on va enrichir les cliniques à l’Est jusqu’au jour ou on trouvera le moyen d’augmenter le nombre des donneuses. Car la France est presque incapable à offrir le traitement après les pillules qu’on mange pendant plusieurs années. <br /> J’ai eu des troubles de fertilité. Mauvaise qualité des ovocytes. Plus, réserve ovarien bas. Mon infertilité découvert à 40 ans. Oui ce n’est pas l’age marqué par le pic de fertilité. Mais c’est bien l’age où on atteint la stabilité financier. Et qu’on peut normalement avoir une famille. Suite à des années d’études et travail. <br /> Désire d’enfant à 40 ans ce n’est pas un caprice. C’est l’exigeance du monde professionnel. Et si vous voulez offrir un bon future à votre enfant vous etes obligé de les accepter. Et après 40 la vie n’est pas finie. On ne se sent pas vielles. On se trouve très bien à cet age. Parfois meme mieux que pendant les rebelles 18 et ancieux 30. <br /> En France, quand meme, recevoir un diagnosis d’infertilité signifie plutot qu’il faut cherchez à l’étranger. Trois ans passe vite en bilan d’infertilité. Analyses, tentatives, stimulations... Ca dure, c’est long. Ajouter ici deux ans minimum d’attente du don. Vous pouvez rater completement la possibilité de FIV DON en France. Seulement si vous n’avez pas trouvé une donneuse vous meme. Mais croyez moi que celles qui acceptent la stimulation des ovaires pour un merci ne sont pas nombreuses.<br /> J’ai rancontré pas mal des couples et femmes célibataires dans le centre PMA où je passé par FIV DON. A vrai dire personne parmi eux ne me semble ce genre de personne monstrueux, qui ne cherche que de se profiter de la marchandisation du corp. Qui ont des intentions malseinnes par rapport aux enfants qu’ils vont avoir après la PMA. <br /> Ce sont juste des couples en bilan d’infertilité. Qui ont besoin d’aide médicale. Et qui seront des bons parents. <br /> Et je ne vois pas de raison pour lequel ces gens sont privé de l’aide médicale chez sois. Car à la fin c’est la vie qu’on mene en France qui cause l’infertilité chez plusierus. Le niveau écologique est loin d’etre satisfaisant. Surtout dans les mégapolis. La polution d’environement à causé la diminuation du niveau de fertilité. Les recherchent scientifiques l’ont régistré au milieux du sciècle précédent. Et la situation n’a pas amélioré depuis.<br /> Mon parcours en FIV DON à l’étranger était vite et succèssive. Je suis heureuse qu’on a toujours cette possibilité d’aller dans un autre pays. Mais si la PMA sera ouverte telle qu’elle doit etre en France, ce sera encore mieux.
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K
Dans la vie de certaines couples arrive le moment où on réalise que l’enfant ne vient pas. La situation est ordinaire. Il ne faut surtout pas penser que vous etes les seuls. Et lorsque vous savez que l’aide d’un medecin est indispensable c’est le temps de le chercher. Car malheureusement la majeur partie des médecins sont ignorant à propos des maladie dérivantes de l’infertilité. <br /> Mon cas c’est l’endométriose. Une maladie encore peu connue. Les causes de l’endométriose n’ont pas encore été identifiées nettement. Les symptomes générales sont les menstruations douleureuses, règles abbondantes et les douleurs abdominales. Ces symptomes sont en communs avec d’autres maladies féminines. Par example avec des myomes ou polypes. <br /> De plus les medecins souvent ignorent les pleintes des patientes. Combien des femmes ont parlé à son gynécologue des douleurs fortes pendant les règles et n’ont pas été entendues ? A mon avis une c’est déjà beaucoup ! Souffrir du douleur ce n’est pas normale !<br /> Mais parfois ces maladies ont un recours silencieux. C’est à dire que vous n’avez aucun symptome. Et la femme vie sans mauvaises pensées, meme peut tomber enceinte naturellement sans procréation médicale. L’espoire existe toujours !<br /> Le recours au pma ne doit jamais vous décevoir. Je comprends, c’est douleureux d’apprendre le fait d’infertilité. Je l’ai vécu moi meme. <br /> Bien que je n’identifiais chez moi rien de particulier, je n’ai pas réussi à concévoir mon premier enfant. On essyait depuis plusieurs années déjà. Mais ce désire d’enfant n’est devenu constant qu’en 2013. Ou 2012, je ne suis pas sure. En bref 5 ans avant. Parce que quelque fois j’ai rémis à plus tard le projet d’enfat. A la fois pour mon travail, à la fois pour celle de mon mari. <br /> Et 5 ans plus tôt on a décidé que remettre au plus tard n’est pas possible. J’ai arreté mes pillules. Alors on essyait tout au long d’un an. Infrustueusement pourtant. On est arrivé à ce point où on comprend notre besoin d’aide médicale. D’une consultation au moin ! On n’aura jamais immaginé que la cause d’infertilité sera grave. Pourtant le premier médecin spécialiste en stérilité m’a fait une mauvaise impression. Son attitude evers moi, comme avec les autres patientes j’immagine, est sans aucune participation ou compréhension. Comme si elle travaille en usine avec les robots. <br /> Je comprends que c’est impossible de s’inquièter pour chaque patiente. Elle n’est pas obligé de le faire. Et pourtant son attitude est trop froid. Parfois même insultante ! Parce qu’après les examens, elle a mis un tel accent entre moi et mon mari que lui est en santé pafaite et moi je suis la coupable de ne pouvoir tomber enceinte. Cette spécialiste a découvert que les ovaires fonctionnent d’une manière faible. <br /> J’ai commencé la stimulation. Qui s'éternisent des mois. On ne me propose même pas d'insémination en parallèle. En revanche, j'entends de plus en plus de réflexions sur mon poids. Alors, je plaque tout. Je veux faire une payse en espérant ne plus penser à rien. Je me dis qu' ainsi, bébé arrivera naturellement... Mais non. A la place, j'ai d'énormes douleurs au ventre.<br /> Les examens ont montré que j’ai un endométriose. Là on ne sait exactement si c’est après la stimulation qu’il est apparu, ou j’en ai eu avant. Pourtant une chose est définitive – la stimulation a boosté cet endométriose.<br /> Avant de faire fiv j’ai eu besoin de l’operer. Suite à l’intervation chirurgicale et arpès se restaurer evidamment, j’ai commencé les fiv. 3 fois sans grand résultat. Le troisième a marqué le plus car il était positif. Mais malheureusement la grossesse n’est pas allé loin. J’ai fait une Fausse couche ! Et suite à ça l’endométriose fut restauré. Mon medecin ne me prenait pas au serieux quand j’ai eu des pleintes pour les douleurs fortes. Elle me rassurait que les douleures sont dues à la fausse couche.<br /> Immaginez comment j’étais dépressé. Et le medecin m’a dis qu’on devrai jouir notre vie sans enfant parce que je suis en telle difficulté de concévoir !!! C’était un coup du poignard droit dans mon coeur ! J’ai beaucoup pleuré ! Enorme ! Aucune femme ne mérite entendre les mots pareil ! Cette spécialiste ne m’a pas parlé de la donnation car j’ai dépassé l’age limite pour acceder au protocole.<br /> En Espagne la situation est analogique. J’ai trouvé l’information sur l’Ukraine. Ils n’ont pas l’age limite pour la donnation. Et ils ont plein des donneuses. J’ai contacté la clinique qui m’a plut le plus. Ils ont le département tout en français, c’est à dire qui s’occupe des couples venues de France. <br /> J’ai adroré le manager qui m’a coordiné et le rdv avec la spécialiste en infertilité était parfait.<br /> Je dis parfait parce que finallement j’ai trouvé un medecin qui me plait et qui sait trouver la manière juste pour me parler. J’ai arreté de me sentir une looseuse en fertilité, telle qu’on m’a fait sentir dans mon centre pma ! Tout est organisé, tout est sans problème. La seule chose embêtante – les longues files d’attentes pour faire les analyses. Mais je comprends parce qu’ils ont un énorme flux des clients ! <br /> Quand j’ai vu de plus proche l’organisation de cette clinique j’ai eu l’impression que tout le Kiev (capitale de l’Ukraine) travaille que pour ce centre! <br /> Et vous savez, j’ai accouché après avoir fait une fiv avec donation ! Je n’ai pas manqué de visiter ma ancienne spécialiste en France avec mon bébé. Haha.. Maintenant c’est ellela looseuse en procréation ! N’écouter jamais les médecins qui vous abaissent moralement. S’ils vous racontent que vous n’avez plus d’espoires c’est seulement parce qu’ils n’arrivent pas à trouver la solution. Moi j ‘ en ai trouvé pour moi. J’espère que mon histoire aideraaux autres couples en bilan d’infertilité.
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N
wow tu portes bien ton nom! c'était quoi le gros mensonge ?
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W
tu es bien assise ? J'ai raconté qu'une amie éleveuse de chats norvégien avait ses 8 femelles qui avaient mis bas en même temps, et du coup, 24 chatons à placer...d'où mon effroi et mon cri...j'ai même demandé à la nana si elle cherchait des chatons....j'ai honte avec le recul, mais c'est passé comme une lettre à la poste...chuis passée pour une folle...
B
Un parcours touchant qui montre qu il ne faut rien lâcher
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W
Tu vois juste !!! Tomber et se relever !!! la bataille vaut toutes nos chutes, car on rencontre enfin nos bébés !!
C
Wouah j'en ai eu des frissons. Sacré parcours. Et magnifique parcours qui se concrétise par un beau happy end avec vos deux belles lucioles. Félicitations.
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W
Merci beaucoup Céline !!!
L
je me retrouve dans certains moment de votre parcours passée qui me fait revivre les choses,me touche et me donne les larmes au yeux!!et oui sa valait le coup d'etre patiente car moi aussi deux petits etres ont apparu et meme encore a 16 mois je me pince pour me dire que c'est vraiment mes enfants et qu'on a reussi se parcours du combattants ensemble souder et plus amoureux que jamais !! merci pour se moment...
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W
Oui, quand on a vécu nos parcours, on sait que tout peut finir à n'importe quel moment... moi aussi, je suis émerveillée lorsque je les contemple ! Je me demande si tout est réel...Je voulais en témoigner, j'en avais besoin aussi !Ç
H
Quel beau récit :-)
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W
&lt;3
B
A vous lire, j'ai les larmes aux yeux! C'est terrible ce que certaines femmes, couples, comme vous doivent vivre pour arriver à être parents! Heureusement 2 petits bouts de choux à la clé et donc double bonheur.<br /> Je suis aussi maman de jumeaux et je savoure tous les jours ce double bonheur (enfin presque tous les jours car en 9 ans il y a eu quelques jours de fatigue!)<br /> Bonne continuation à vous<br /> Bérengère
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W
Merci beaucoup Bérengère ! Oui, un bonheur double !!! on est vidée par moment, mais à chaque fois que je les regarde, je fonds !
M
Article très touchant
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W
Merci ...je me suis beaucoup ouverte...je sais que nous sommes nombreuses à avoir des parcours difficiles et si mon témoignage peut réconforter celles qui sont en plein dedans, çà sera ma façon de les épauler en leur disant qu'il faut rien lâcher !
N
Et bien... Quel parcours !! Maintenant vous n'avez plus qu'à savourer le bonheur &lt;3
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W
Oh oui ! Je crois que de voir Héloïse toute patraque avec ses yeux tout gonflés m'a tellement fait mal au coeur que çà m'a fait remonter ces souvenirs ...