2 Février 2016
Lorsqu'elles sont arrivées la dernière fois, les Lucioles se sont précipitées vers les fenêtres du salon, puis de la salle à manger en criant "val val val!". Il était tard, leurs parents les ont couchées.
Le lendemain matin, elles sont descendues à la cuisine et nous avons tous pris le petit déjeuner ensemble et lorsqu'elles ont eu fini et qu'on les a descendues de leurs chaises, elles se sont collées à la vitre de la porte fenêtre pour regarder Grand-WowPa passer avec les chevaux :
Héloïse est partie chercher ses bottes, a montré du doigt le pré où les chevaux mangeaient leur foin. Il ne nous restait plus qu'à emmener les Lucioles voir les chevaux.
L'après midi, nous sommes allés au salon où Grand-WowPa avait installé leur table et leur chaises rouges. Quand leurs parents les ont levées de leur sieste et qu'elles nous ont rejoints au salon, elles sont allées directement s'installer, chacune à la même place que la dernière fois, tranquillement.
J'ai trouvé extraordinaire cette mémoire, cette volonté, cette assertivité de nos deux Lucioles qui ont investi la maison, l'espace. À 22 mois, alors qu'elles viennent en moyenne une fois par mois, elles ont affirmé qu'elles sont chez elles, qu'elles viennent voir leurs chevaux, qu'elles s'installent à leurs places.
Nous sommes spectateurs, étonnés. Je réalise que je regarde la nouvelle génération prendre sa place, tout naturellement. Les Lucioles ont affirmé en souplesse et avec fermeté leur droit, le droit du sang.