1 Juin 2015
La liberté d'oser et de se lancer est un bien fragile.
En ma qualité de Grand-WowMa, je profite de chaque progrès des Lucioles, je salue chacune de leurs avancées.
Ce courage qu'elles mettent à tenter le déséquilibre pour se dresser, cette confiance qu'elles ont dans leur capacité à réussir un nouveau pas, me rendent fières d'elles tous les jours.
Elles me conduisent à m'interroger sur moi-même.
J'ai récemment tenté une nouvelle expérience avec mon cheval Bandit, en carrière.
J'ai lâché les rênes, croisé les bras, mis Bandit au pas, puis au trot et enfin au galop. Puis j'ai décidé de lui demander le Wow, le stop en équitation western, en plein galop, bras croisés et jambes écartées, en équilibre!
Nous avons réussi ! Quelle sensation, celle du centaure !
Aujourd'hui, je réfléchis à cette capacité à oser, cette conviction que je vais réussir ce que j'entreprends, comme les Lucioles et je réalise la fragilité de cette chance.
Bien sûr, il y a la forme, la santé mais il ne faut pas oublier ce qui permet de démarrer, de se lancer.
Ce qui rend tout cela possible, c'est l'héritage que nous ont transmis nos mères et nos grand-mères.
Les filles peuvent le faire AUSSI. Elles sont nées libres, intelligentes et CAPABLES.
Il a fallu une guerre pour leur donner des postes et justifier qu'elles pouvaient gérer les affaires du pays puis les leurs. Alors on leur a donné le droit de vote et le droit d'avoir un chéquier. C'était il y a soixante ans. Alors, les filles, les mums, soyez vigilantes. La liberté est un bien fragile.